lundi 30 avril 2012

J32 : Le retour...

Bon... ça fait 16 jours que je n'ai pas réécrit sur ce blog. Ou plutôt, ça fait 8 jours que j'essaie de m'y remettre, que je commence un article et que finalement, j'arrête. Parce que je n'ai pas d'inspiration. Ou pas le temps de finir mes articles. Non, je n'ai toujours pas de travail... mais je dois sans arrêt partir de chez moi pour aller chercher mon frère, ma soeur, ou même ma mère ou mon père... ben oui, ils m'ont prêté leur voiture...
Bref, pas l'temps.
Et avant ça, pas l'envie. Plus l'envie.
J'ai quand même essayé de prendre une photo par jour, comme je l'avais promis. Mais je ne les publierais pas, parce que pas utile, à mon avis !
Depuis que je n'ai pas écrit, de nombreuses choses se sont passées. Je suis maintenant en Savoie, je n'ai presque plus de cheveux, et je cherche du travail dans la région. Pas pour y rester, loin de là. Mais, j'ai besoin d'argent, et vu que je ne trouve pas dans mon domaine... tout est bon pour avoir de l'argent. L'autre jour, une agence d'intérim m'a proposé une mission que j'ai acceptée. Mais le jour même, ils m'ont dit que finalement, c'était annulé. Déprimant !
Depuis deux semaines, de nouvelles choses se sont passées entre Tiphaine et moi. On ne se parle pas beaucoup, parce que le décalage horaire et les emplois du temps nous en empêchent souvent. Mais je pense à elle tous les jours, toutes les heures, et il n'y a pas une minute où elle est absente de ma tête. Elle me manque trop.
Il y a une semaine, elle est allée à la frontière du Chili, avant-hier, elle était au Paraguay, hier au Brésil, aujourd'hui, elle retourne en Argentine et en fin de semaine, elle part pour une durée de minimum un mois au Pérou ! J'avoue que tout ça me fait envie...
Je suis donc de retour sur ce blog, et j'essaierais de ne plus manquer un jour sur ce blog, mais je ne le garantis pas !
Voilà la photo d'aujourd'hui... Tiphaine, mes cheveux ont repoussé ! (et je ne suis pas GROS !!!)


Te echo de menos.... (k).

samedi 14 avril 2012

J16 : The Journey Begins

Aujourd'hui, pour changer de la routine,  je suis parti avec mes parents pour aller dans notre maison en Bretagne. Ils sont arrivés hier dans la région parisienne et ont dormi chez ma grand-mère, avant de me récupérer ce matin.
Nous avons donc roulé pendant près de sept heures (avec de nombreux bouchons !) et j'ai pu conduire pendant un bon moment... tant mieux, parce que j'aime ça !
Le voyage a été entièrement accompagné par la pluie et ce, avant même d'atteindre la frontière de la Bretagne. En fait, c'était assez bizarre comme temps : Il pleuvait. Il ne pleuvait plus. Il pleuvait. Il pleuvait encore plus fort. Il ne pleuvait plus. Il pleuvait plus fort que tout. Il pleuvait un petit peu. Il ne pleuvait plus..... et ce, pendant 600Km ! Mais bon, on est arrivés sain et saufs.
Arrivés à la maison, nous avons rencontré le nouveau voisin, qui a acheté la maison de Louis et Lucienne, les anciens propriétaires morts l'année dernière... Première chose qu'il nous a dite "Bonjour. Dites, vous avez pas l'impression que la cheminée elle a l'air d'être plus chez moi que chez vous ?" (sous entendu, vous avez pas l'impression qu'elle m'appartient ?)... Bizarre comme première approche, non ?
Mon père s'est empressé de lui montrer, mètre à la main, que non pas du tout, elle était bien de notre côté, et c'est pas parce que Louis, en refaisant le crépis de sa maison, avait aussi un peu refait la notre, que tout ce qui était recouvert de crépis était à lui !
Ensuite en voulant aller chercher du bois, nous nous sommes rendus compte qu'il a planté une haie dans son terrain. Pas grave, pourrait-on se dire. Seulement, une partie de notre terrain est derrière cette nouvelle haie qu'il a planté, et nous sommes obligés de passer par son terrain pour pouvoir y accéder. Mais aucun problème, c'est dit dans le contrat !
Et nous n'avions jamais eu aucun problème avec les anciens propriétaires.
Mais là, le voisin a commencé à nous dire qu'il ne pensait vraiment pas qu'on puisse passer là ! En finissant par un "On verra ça chez le notaire pour éclaircir tout ça !".
Ce qui a mis mon père vraiment en colère toute la soirée qui n'a cessé de répéter : "J'en ai marre ! De toutes façons, on va vendre la maison ! J'ai toujours dit que si on avait des voisins emmerdeur, on la vendrait ! Voilà, la décision est prise !"... cool. Les vacances commencent bien.
Après ça, mon oncle et ma tante qui occupent notre maison en notre absence, sont venus nous rendre visite. On n'avait que des pâtes à manger ce soir, ce que j'ai l'habitude de manger très souvent, ceci étant le plat le plus populaire des étudiants.
Mais oh ! Surprise ! Ma tante nous a dit "Oh, bah si vous voulez, j'ai de la raclette dans mon coffre ! Vous voulez ?" Nous avons donc mangé une raclette avec du bon vin que ma mère avait concervé dans la maison depuis l'année dernière. Un bien bon repas !
Notre soucis, pour la raclette, était qu'on n'avait pas d'appareil à raclette... on a donc fait cuire notre fromage chacun notre tour, et à la poêle... étrange, mais aussi bon !


P.S. : Ma Tiphaine, je ne sais pas comment ça se fait, mais je viens juste de trouver un de tes jolis cheveux dans ma barbe... (k)

vendredi 13 avril 2012

J15 : Tim Burton

Aujourd'hui, je suis allé voir l'exposition du MoMA sur Tim Burton, à la Cinémathèque Française. James et Anaïs étaient avec moi. Une bonne après-midi, finie avec un Frappuccino et un Muffin à Starbucks.
L'exposition était plutôt bien quoiqu'un peu courte, par rapport à celle sur Stanley Kubrick (1h30 contre 4h...). Mais on a pu apprendre de nombreuses choses et voir à quel point Burton avait l'esprit torturé dés son plus jeune âge. Esprit torturé qui produit des choses magnifiques, mais esprit torturé quand même !
Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de développement sur ses films, notamment sur Sleepy Hollow (simplement une statue grandeur nature représentant l’épouvantail du début) et Big Fish (quelques photos...). De plus, les différentes oeuvres et illustrations qui peuplaient l'expo n'étaient que très rarement accompagnées d'informations. Dommage.
Après avoir abandonné James, j'ai accompagné Anaïs à Villejuif pour la visite d'un appartement qui s'est en fait avéré être une maison. Si j'étais elle, je le prendrais tout de suite, mais bon. On verra bien !

Je ne dors plus, je n'y arrive pas, ces jours-ci. Mon corps demande à manger... mais je n'ai pas faim.

James et Anaïs autour d'une des créatures de Tim Burton

J14 : 24H01

"Une minute pour se faire la belle,
Avoir la lune sous mes semelles,
Et les cheveux dans les étoiles...
Une minute pour se faire la malle,
Devenir le prince de la cavale,
Évadé trois fois des Baumettes
Le roi de la sauvette,
Les malfrats ont leur maître...
à 24H01."


jeudi 12 avril 2012

J13 : Trop de changements.

Regarde Tiphaine ! Regarde ce qu'ils ont fait de l'arrêt de bus de l'église de Bois d'Arcy !!! Et dire que pour une fois, il y avait un arrêt de bus qui changeait des autres, qui était différent... et en plus de ça, les gens l'aimaient bien ! Tout allait bien, avec cet arrêt de Bois d'Arcy. Personne ne trouvait rien à redire de lui. Il était parfait. Pour une fois. Parmi tous les arrêts de bus, on en trouvait un seul bien, et c'était celui-là.
Mais l'administration de Bois d'Arcy a décidé de s'en séparer. Personne ne sait ni ne comprend pourquoi, puisque tout allait bien ! Il était juste comme il faut ! Alors, pourquoi s'en séparer ?
Tout ça pour dire que certaines bonnes choses ne devraient jamais changer... :/


mercredi 11 avril 2012

J12 : Exercices in free Love.


Amari ; Ma doste derm ; Ek het jou liefe ; Me dor wo ; Te dua ; Gosto de ti, porra ; Ich liebe Dich ; Kanbghik ; Ich hab di' lieb, ich hab di' gern ; Ewedishalehu ; I love you ; Sheth she'n zho'n ; Yes kez si'rumem ; Jhe t'âmo ; Moi tomak bhal pau ; Ich liebe dich ; Mûnsmawa ; Nan nyanyar do ; Maïte zaitut ; Holong rohangku di ho ; I mog di narrisch gern ; Ninkutemwe ; Ami tomake bhalobashi ; Lakh tirikh ; Namumutan ta ka ; Chi pa de ; Qanta munani ; Volim te ; Eu te amo ; Da garan ; Obicham te ; Bon sro lanh oon ; Sh'teme ; Ngo oi ney ; T'estimo ; Gihigugmz ko ikaw ; Hu guaiya hao ; Nemehotates ; Ndimakukonda ; Chiholloli  ; Goa ai li  ; N' game handzo ; Dangsinul saranghee yo ; Ti tengu cara ; Mi aime jou ; Mwen inméw ; Go kontan toi ; Mi aim a ou ; muwen renmen' ou ; Volim te ; Jeg elsker dig ; Mun rahkistin dù ;  N'bi fe ; Siuhang oku dia ; Tha gra dh agam ort ; Canda munani ; Te quiero ; Mi amas vin ; Mina armastan sind ; Afgreki' ; Tora dust mi daram ; Minä rakastan sinua ; Ik hue van ye ; Ik hou fan dei ; Tha gradh agam ort ; Amote ; Yr wyf i yn dy garu di ; Me dor wo ; S'ayapo ; Asavakit ; Rohiyu ; Hoon tuney chaoon chhoon ; Ina sonki ; Aloha wau ia 'oe ; Ani ohev otach ; Mai tumase pyar karata hun ; Kuv hlub kov ; Wa ai lu ; Szeretlek ; Nu' umi unangw´ta ; Pip-piyan taha ;Halagh kem ; Saya kasih saudari ; Taim i' ngra leat ; T'a gr'a agam dhuit ; Knuِhkwa' ; Eg elska thig ; Ti amo ; Kulo tresno ; Kulo tresno ; Hemlar kem ; Laylaydek sik-a ; Naanu Ninnanu Mohisuthene ; Mono ke zola nge ; Ndagukunda ; Nakupenda ; QamuShá ; I walikana ; Min te xoshvet ; Feje fetai feme ou Jefe taife mefe ; Khoi huk chau ; Ni kou zololo ; Es tevi milu ; Bahibak ; Na lingui yo ; Tave myliu ; Gramo-te bue', chavalinha ! ; Mi te amu ; Mi do prami ; Aheri ; Ech hun dech gär ; Ilolenge ; Te sakam ; Me molas, tronca ; Wa wa ; Saya cintamu ; Ngan ninne snaehikkunnu ; Saya cintamu ; Tiako iano ; Wo ai ni ; Me tujhashi prem karto ; Kanabghik ; Yokwe Yuk ; Be Chamad Hairtai ; Konoronhkwa ; Gakakayo ; Mou zolagué ; Ka arocha ahau ki a kor ; Ayor anosh'ni ; Niyakutanda ; Ik hou van jou ; Ma timi sita prem garchhu ; Jeg elskar deg ; Ninatemba ; Que t'aimi ; T'aimi ; Moon Tumakoo Bhala Paye ; Moon Tumakoo Prema Kare ; Sinjaladha ; Aez dae warzyn ; Kam prem kartahai ; Man seni sevaman ; Muje se mu habbat hai ; Mi ta stimábo ; Kiyahurata ; Tora dost daram ; Ie ovele ouye ; Ej t'ei kier ; Iniibig Kita ; I t'aeme ; Ja cie kocham ; Eu te amo ; Eu amo-te ; T'ame ; Mai taunu pyar kardar ; Tye-melane ; Te ador ;Ya lioubliou tiebia ; Jâ hóllor âw di ; Ou te alofa outou ; Anugrag ; Ja vas volim ; Ja te volim ; Kiyahurata ; Ndinokuda ; Mama oyata adarei ; Techihhila ; Lubim ta ; Ljubim te ; Mama oyata arderyi ; Ich hoab dich leb ; Nan nyanyar do ; Ninikupenda ; Naku enda ; Iaj Alskar Dej ; Ch'ha di gärn ; Bhebbek ;  Mahal kita ; Ua Here Vau Ia Oe ; Nam vi' remberem ; Miluji ty (miloujou ti) ; Neenu ninnu prámistu'nnanu ; Phom rak khun ; Ndi mukasua ; Ke a go rata ; hebbek ; Nkhukutemwa ; Seni seviyorum ; Ya tebe kokhaïou ; Ounakrodiwakit ; Na lia ; Du är görgo te mäg ; Anh yeu em ; Mi bekuzola ; Löfob oli ; Dji v'zinme ; Da ma la nop ; Ich han dich lib ; 'in k'aatech ; Ya te volim ; Na lingui yo ; Ngiyakuthanda ; Tom ho' ichema;

Je t'aime.



mardi 10 avril 2012

J11 : Big Bang.

Je ne sais pas quoi dire de cette journée... dure, éprouvante. Moralement, surtout.
Je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière. Plus ou moins trois heures. Et là, je n'en ai pas envie non plus. Je sais pas. Je suis fatigué, je le ressens... mais je ne trouve pas le sommeil.
Des tonnes de choses se bousculent dans ma tête, j'ai envie d'exploser, d'agir, de me changer les idées, de ne plus penser, que le monde soit simple, que le temps n'existe plus, qu'il puisse rester figé à l'instant parfait, le meilleur instant de ma vie !
Que cet instant ne se dégrade pas, qu'il ne devienne pas un lointain souvenir oublié, à peine perceptible dans l'immensité d'une mémoire humaine, qu'il reste tel qu'il était, qu'il est et qu'il sera. Qu'il ne devienne pas quelque chose de mauvais qui laisse un goût amer dans la bouche, ces moments qui paraissaient bien et qu'on chérissait mais qui deviennent maintenant les pires moment d'une vie, qui nous donnent des frissons, une boule dans le ventre et des larmes dans les yeux quand on y pense. Envie de partir, de rester, de tout changer mais que rien ne change, d'aller loin pour être plus près, pouvoir toucher ce qu'on aimait toucher, sentir ces choses que l'on aime respirer.
J'ai trop de choses qui se bousculent dans ma tête. Envie d'agir même si c'est impossible, d'être à nouveau dans une minute hors du temps, en suspens, loin de tout malheur, de toute peur, de tout accident de la vie. C'était bien.
Je ne sais pas exprimer ce que je ressens. Le corps humain, sa conscience et son esprit son bien trop complexes pour être exprimés en quelques phrases.
Marre.
Aujourd'hui, c'est Pâques. J'ai acheté des Kinder Surprise.
Mais ces œufs-là ne rigolaient pas.